570 personnes perdent leur emploi. Un repreneur a été trouvé pour deux autres usines, mais là aussi avec des licenciements à la clé.

Le juge aurait déjà dû trancher mardi sur le sort des trois usines françaises d'Arjowiggins, en redressement judiciaire déjà depuis janvier. Il était devenu évident depuis la veille que la seule offre de reprise portant sur l'ensemble des trois sites avait été retirée : la société Lessebo de l'entrepreneur norvégien Terje Haglund n'était pas parvenue à convaincre le tribunal sur le volet financement de son plan. Un report de trois jours avait alors été décidé pour laisser une chance à d'autres candidats.

Vendredi, la faillite de l'usine de Bessé-sur-Braye est apparue inéluctable. Pour la fabrique de pâte à papier Greenfield, à Château-Thierry, qui emploie 75 personnes, trois repreneurs potentiels s'étaient manifestés. Le fabricant allemand de papiers hygiéniques Wepa a emporté la mise. Avec 150 000 tonnes de production annuelle, Greenfield est le principal producteur de pâte à papier recyclée de haute qualité en Europe. Avec les problèmes des mois écoulés, le marché connaît actuellement une pénurie de qualités de papier recyclées.

L'usine du Bourray, à Saint-Mars-la-Brière (260 travailleurs) est reprise par la société française CGMP, fabricant de serviettes et nappes en papier. 150 emplois passent à la trappe. Selon Euwid Pulp and Paper, le nouveau propriétaire a l'intention de conserver la machine à papier d'hygiène du Bourray, mais celle dédiée à la production de papier graphique recyclé sera arrêtée.

Dans une déclaration à la presse, Dominique Le Mèner, président du conseil départemental de la Sarthe, a dit ressentir une "colère froide" suite à l'annonce de la liquidation judiciaire de Bessé-sur-Braye : "C'est une décision profondément anti-économique, anti-sociale et anti-environnementale. Une décision inhumaine, déconnectée des réalités."

Pendant ce temps, au Royaume-Uni, les curateurs des papeteries britanniques Arjowiggins Fine Papers, à Stoneywood (482 salariés) et Basingstoke (28), et Arjowiggins Chartham, à Chartham (86), ont désigné un adjudicataire. Ils disent espérer parvenir à un accord "à la mi-avril" avec un tiers dont le nom n'a pas été cité.

570 personnes perdent leur emploi. Un repreneur a été trouvé pour deux autres usines, mais là aussi avec des licenciements à la clé.Le juge aurait déjà dû trancher mardi sur le sort des trois usines françaises d'Arjowiggins, en redressement judiciaire déjà depuis janvier. Il était devenu évident depuis la veille que la seule offre de reprise portant sur l'ensemble des trois sites avait été retirée : la société Lessebo de l'entrepreneur norvégien Terje Haglund n'était pas parvenue à convaincre le tribunal sur le volet financement de son plan. Un report de trois jours avait alors été décidé pour laisser une chance à d'autres candidats. Vendredi, la faillite de l'usine de Bessé-sur-Braye est apparue inéluctable. Pour la fabrique de pâte à papier Greenfield, à Château-Thierry, qui emploie 75 personnes, trois repreneurs potentiels s'étaient manifestés. Le fabricant allemand de papiers hygiéniques Wepa a emporté la mise. Avec 150 000 tonnes de production annuelle, Greenfield est le principal producteur de pâte à papier recyclée de haute qualité en Europe. Avec les problèmes des mois écoulés, le marché connaît actuellement une pénurie de qualités de papier recyclées.L'usine du Bourray, à Saint-Mars-la-Brière (260 travailleurs) est reprise par la société française CGMP, fabricant de serviettes et nappes en papier. 150 emplois passent à la trappe. Selon Euwid Pulp and Paper, le nouveau propriétaire a l'intention de conserver la machine à papier d'hygiène du Bourray, mais celle dédiée à la production de papier graphique recyclé sera arrêtée. Dans une déclaration à la presse, Dominique Le Mèner, président du conseil départemental de la Sarthe, a dit ressentir une "colère froide" suite à l'annonce de la liquidation judiciaire de Bessé-sur-Braye : "C'est une décision profondément anti-économique, anti-sociale et anti-environnementale. Une décision inhumaine, déconnectée des réalités."Pendant ce temps, au Royaume-Uni, les curateurs des papeteries britanniques Arjowiggins Fine Papers, à Stoneywood (482 salariés) et Basingstoke (28), et Arjowiggins Chartham, à Chartham (86), ont désigné un adjudicataire. Ils disent espérer parvenir à un accord "à la mi-avril" avec un tiers dont le nom n'a pas été cité.