Tout sur industrie graphique

Mais quelle année, cher lecteur. 2021 a présenté deux visages. Le printemps a vu le recul de la pandémie de coronavirus, qui a offert toutes ses chances à la reprise économique. Mais le virus a fait son grand retour à l'automne, alors que le secteur graphique se débattait face à des hausses de prix et des pénuries de matières premières.

Plaques, encres, papier, composants machines, etc., les prix explosent pour diverses raisons. La fédération sectorielle Febelgra appelle les entreprises graphiques à se montrer solidaire et à répercuter ces augmentations de manière conforme au marché.

L'enquête donne un aperçu de l'impact du coronavirus sur l'industrie graphique belge.

L'évolution autour du COVID-19 est LE sujet de conversation des dernières semaines. L'impact est énorme et nous sommes tous touchés de près ou de loin par les implications du virus. L'annulation ou le report de commandes frappent le secteur graphique de plein fouet. Des entreprises envisagent de fermer momentanément leurs portes.

Cette image est peut-être l'illustration la plus bouleversante de l'état du monde graphique : en lieu et place de la chaude effervescence de la Fespa, la sobriété glaciale d'un hôpital de campagne. Loin d'accueillir la foule des exposants et visiteurs, les grandes salles de la Feria de Madrid se sont remplies la semaine dernière de centaines de lits d'hôpitaux destinés à accueillir les patients atteints du coronavirus.

Intergraf, l'organisation faîtière des fédérations graphiques nationales, pointe les lourdes conséquences du Covid-19 pour la branche et exhorte les autorités européennes à prêter l'oreille aux préoccupations du secteur.

Le quotidien économique Handelsblatt a publié fin 2019 une édition spéciale donnant le classement des entreprises les plus innovantes au monde. L'industrie graphique a su s'y hisser grâce à son effort de transition numérique.

Le nombre d'entreprises graphiques en Europe a baissé de 15 % en dix ans (2006-2016), à 112 000. Sur la même période, le nombre de travailleurs occupés dans le secteur a reculé de 25 % (à 625 000), tandis que le chiffre d'affaires a chuté d'un quart, à 79,5 milliards d'euros. Ainsi peut-on lire dans le rapport annuel " Intergraf Economic Report " tout fraîchement paru.

Une croissance économique de 1,5 à 1,75 % est encore possible en 2019, selon la Fédération des entreprises de Belgique. " Mais ce pourrait être beaucoup moins. " Si l'activité économique s'était relativement stabilisée au second trimestre 2018, s'affichant même en hausse dans l'industrie graphique, les perspectives à l'approche de 2019 sont surtout marquées du sceau de l'incertitude.

L'industrie graphique obtient de très bons résultats avec l'utilisation de papier certifié FSC-PEFC. C'est ce que rapporte le communiqué de presse de Febelgra.

Les chefs d'entreprises graphiques en Europe voient de plus en plus l'avenir avec confiance. Ainsi ressort-il des premiers communiqués sur le cinquième Rapport annuel de tendances mondiales de l'organisateur de la Drupa, lequel paraîtra fin avril.

Les partenaires sociaux du secteur papetier, graphique et de l'édition appellent au soutien politique pour une transformation durable du secteur.

Les dirigeants d'entreprises graphiques au Royaume-Uni se disent peu confiants en voyant la manière dont l'économie britannique évolue pendant les négociations menées avec l'Europe dans le cadre du Brexit. Ils sont également pessimistes quant aux perspectives pour la période qui fera suite à la sortie du pays de l'Union européenne.

Les partenaires sociaux du secteur, notamment Febelgra et Cobelpa, appellent les pouvoirs publics à soutenir une chaîne de valeur du secteur forte, circulaire et durable. Pour ce faire, ils ont présenté le mardi 14 mars huit recommandations politiques à l'attention du gouvernement fédéral.