Denis Geers, PDG de Graphius et président de Febelgra, est l'invité du podcast de la FEB ce mois-ci. L'entrepreneur évoque la stratégie de consolidation de l'imprimerie familiale, qui emploie désormais 450 personnes et réalise un chiffre d'affaires d'une centaine de millions d'euros.

Le vieillissement provoque une pénurie sur le marché du travail

" La croissance organique est quasi impossible dans un marché en contraction. Je crois fermement en notre stratégie 'buy and built' est le moyen d'assurer une croissance durable, une activité pérenne qui génère un chiffre d'affaires et de marges suffisants pour continuer à investir dans l'innovation ", dit Geers. Selon le PDG de Graphius, le secteur n'a pas encore atteint le sommet de la courbe d'automatisation.

" Par ailleurs, nous sommes confrontés à une énorme pénurie sur le marché du travail à cause du vieillissement. Au cours des quatre ou cinq prochaines années, le secteur prévoit environ 35% de départs. Bref, les départs dépassent les arrivées et le nombre d'emplois vacants augmente. De plus, l'image poussiéreuse du secteur graphique ne nous est pas favorable. Comme les écoles ne nous apportent plus beaucoup de recrues, notre entreprise a créé sa propre Graphius Academy où des personnes issues de secteurs totalement différents se forment dans notre domaine.

Paris au moins dix pour cent moins cher

Dans le podcast, Denis Geers évoque également la difficile concertation sociale dans le secteur. " Nous sommes trop souvent pris en otage par des CCT et des accords conclus quand tout allait bien. Nous en subissons maintenant les conséquences ", semble-t-il. " Le sursalaire pour le travail de nuit, par exemple, date des années 80 à une époque où ce type de travail était encore exceptionnel. Aujourd'hui, il n'est plus réaliste. Je parle en connaissance de cause, car je peux comparer avec notre imprimerie à Paris où nous travaillons au moins 10% moins cher. "

Vous pouvez écouter le podcast complet (en néerlandais, 50 minutes) ici.

Denis Geers, PDG de Graphius et président de Febelgra, est l'invité du podcast de la FEB ce mois-ci. L'entrepreneur évoque la stratégie de consolidation de l'imprimerie familiale, qui emploie désormais 450 personnes et réalise un chiffre d'affaires d'une centaine de millions d'euros." La croissance organique est quasi impossible dans un marché en contraction. Je crois fermement en notre stratégie 'buy and built' est le moyen d'assurer une croissance durable, une activité pérenne qui génère un chiffre d'affaires et de marges suffisants pour continuer à investir dans l'innovation ", dit Geers. Selon le PDG de Graphius, le secteur n'a pas encore atteint le sommet de la courbe d'automatisation." Par ailleurs, nous sommes confrontés à une énorme pénurie sur le marché du travail à cause du vieillissement. Au cours des quatre ou cinq prochaines années, le secteur prévoit environ 35% de départs. Bref, les départs dépassent les arrivées et le nombre d'emplois vacants augmente. De plus, l'image poussiéreuse du secteur graphique ne nous est pas favorable. Comme les écoles ne nous apportent plus beaucoup de recrues, notre entreprise a créé sa propre Graphius Academy où des personnes issues de secteurs totalement différents se forment dans notre domaine.Dans le podcast, Denis Geers évoque également la difficile concertation sociale dans le secteur. " Nous sommes trop souvent pris en otage par des CCT et des accords conclus quand tout allait bien. Nous en subissons maintenant les conséquences ", semble-t-il. " Le sursalaire pour le travail de nuit, par exemple, date des années 80 à une époque où ce type de travail était encore exceptionnel. Aujourd'hui, il n'est plus réaliste. Je parle en connaissance de cause, car je peux comparer avec notre imprimerie à Paris où nous travaillons au moins 10% moins cher. "Vous pouvez écouter le podcast complet (en néerlandais, 50 minutes) ici.