Benpac Holding AG, dit Heidelberg, " n'a pas payé le prix de vente convenu de 120 millions d'euros à la date butoir du 29 janvier 2021, alors que toutes les conditions étaient remplies et que l'autorité de concurrence allemande avait donné son feu vert. Gallus reste donc au sein d'Heidelberg. "

Le management de Benpac et son propriétaire Marco Corvi ont été épinglés de manière répétée dans la presse helvétique. Deux membres (sur cinq) du conseil d'administration de Benpac ont encore démissionné fin novembre. L'un d'entre-eux était Stephan Plenz, l'ex Chief Technology Officer d'Heidelberg.

Heidelberg comptait sur la vente du groupe Gallus pour oeuvrer à sa stabilisation financière. Elle envisage à présent de réclamer des dommages à Benpac.

Marco Corvi, le numéro un de Benpac, rétorque qu'un déploiement de Gallus était devenu plus difficile à cause de la résistance du marché. Les commentaires négatifs publiés dans la presse sur la holding Benpac et la personne de Marco Corvi ont également pesé sur la décision. Il est aussi question d'interprétations différentes de l'accord de coopération.

Le cours du titre Heidelberg a chuté de plus de 14 % à l'annonce de l'échec de la cession de Gallus, mais l'action est revenue ensuite à son niveau antérieur.

Benpac Holding AG, dit Heidelberg, " n'a pas payé le prix de vente convenu de 120 millions d'euros à la date butoir du 29 janvier 2021, alors que toutes les conditions étaient remplies et que l'autorité de concurrence allemande avait donné son feu vert. Gallus reste donc au sein d'Heidelberg. "Le management de Benpac et son propriétaire Marco Corvi ont été épinglés de manière répétée dans la presse helvétique. Deux membres (sur cinq) du conseil d'administration de Benpac ont encore démissionné fin novembre. L'un d'entre-eux était Stephan Plenz, l'ex Chief Technology Officer d'Heidelberg.Heidelberg comptait sur la vente du groupe Gallus pour oeuvrer à sa stabilisation financière. Elle envisage à présent de réclamer des dommages à Benpac.Marco Corvi, le numéro un de Benpac, rétorque qu'un déploiement de Gallus était devenu plus difficile à cause de la résistance du marché. Les commentaires négatifs publiés dans la presse sur la holding Benpac et la personne de Marco Corvi ont également pesé sur la décision. Il est aussi question d'interprétations différentes de l'accord de coopération.Le cours du titre Heidelberg a chuté de plus de 14 % à l'annonce de l'échec de la cession de Gallus, mais l'action est revenue ensuite à son niveau antérieur.