La quatrième édition du Benelux Online Print Event (#BOPE22) a rassemblé 140 participants venus écouter onze conférenciers belges et étrangers au Zoo d'Anvers. Bernd Zipper, une valeur sûre des BOPE, a ouvert le bal sur la scène du Darwin Hall avec un récapitulatif des évolutions et tendances actuelles dans l'industrie de l'online print. Zipper observe que la crise du papier persistante accélère la transition des imprimeurs traditionnels vers l'imprimerie en ligne.

Automatisation et valeur ajoutée

Niek Veraverbeke, conseiller graphique chez Cartim Print, a évoqué le cas de cet " imprimeur des imprimeurs " de Gentbrugge. Avec son équipe de 35 personnes, Cartim sert une clientèle d'autres imprimeurs, de revendeurs et de plates-formes en ligne. Le web-to-print (W2P) représente 80 % de son chiffre d'affaires. L'imprimerie fait tout en interne et privilégie les commandes à haute valeur ajoutée, laquelle dépasse, dit-elle, les 100 000 euros par travailleur. " Ce qui n'a été possible que grâce au passage au W2P et à un degré élevé d'automatisation ", dit Veraverbeke.

Juste avant un repas de midi équilibré à la Salle des Marbres, le jeune entrepreneur Ruben Baestaens a fait son pitch sur sa société de Design-as-a-Service, Simba Services. Sa plate-forme connecte les graphistes et les clients à la recherche de designs qualitatifs à prix démocratique. Baestaens ambitionne de déployer son activité DaaS aux Pays-Bas d'ici la fin de l'année.

Lancement de " Young Professionals in Print "

Ruben Baestaens est d'ailleurs l'un des membres du nouveau réseau " Young Professionals in Print " que le VIGC a lancé au #BOPE22. Celui-ci en compte déjà une trentaine. " Nous entendons fédérer les jeunes entrepreneurs, managers et enfants de dirigeants d'une entreprise familiale désireux de la reprendre ", explique Jos Steutelings, directeur général du VIGC. " Nous allons travailler sur les thèmes qu'ils trouvent eux-mêmes importants. Le fait d'impliquer les jeunes dans notre fonctionnement ne peut que rendre nos travaux plus intéressants pour tout le monde. " Les noms de Femke Helon (3Motion), Jesse Marynen (Buroform), Laura Goedertier (Cartim), Andreas Foriers (Creafor), Elisabeth Joos (Group Joos), etc. figurent sur la liste des membres.

Fragmenté et authentique

Dans l'après-midi, nous sommes partis en Amérique latine avec Miki Rubin, cofondateur et CEO d'Imprimu (Panama). Rubin a esquissé le potentiel de croissance de l'imprimé en ligne. Dans des pays tels que le Brésil ou la Colombie, le marché très fragmenté de l'imprimé a crû l'an dernier de 40 %. Le Mexique fait partie des dix plus grands marchés de l'imprimé au monde.

Jesse Marynen, Chief Print Officer de l'imprimerie familiale Buroform, à Malines, a présenté un deuxième cas pratique en Belgique. Marynen a lancé la plate-forme web-to-print INKOprint.be en début d'année. Au #BOPE22, il a relaté sa quête - authentique et faite de hauts et de bas - de la plate-forme Web idéale pour l'imprimerie familiale.

Avant la pause-café, Martijn ten Pas, propriétaire de DWCPrint (Pays-Bas), Ate Bontjer, du développeur de webshops X-interactive, et Robert Hartman (Dataline), ont expliqué, à la lumière d'un cas pratique, comment les PME (DWCPrint emploie 11 personnes) peuvent rivaliser avec les plus grands acteurs du commerce électronique en s'automatisant.

Pour les dernières sessions, deux orateurs internationaux ont encore pris la parole sur l'estrade : Philipp Hofmann, cofondateur de Hoodie Hoo (Allemagne), a présenté la start-up avec laquelle il entend contribuer à rendre l'industrie du textile plus durable. Morten B. Reitoft, le rédacteur en chef danois d'INKISH, s'est quant à lui intéressé aux moteurs de croissance de l'industrie graphique. Le mot de la fin a été à Sabine Demey (BE), Director Flanders Artificial Intelligence Research Program, IMEC, qui a livré un aperçu de la manière dont l'intelligence artificielle peut aider au développement d'une PME. Les petites et moyennes entreprises actives dans le domaine de l'impression y trouveraient surtout des possibilités d'améliorer leur taux de rendement synthétique.

Le prochain rendez-vous du VIGC est fixé au jeudi 20 octobre : " Het Congres " se tiendra au complexe Lamot de Malines.

Un compte rendu plus large du #BOPE22 paraîtra dans notre édition de septembre de Nouvelles graphiques.

La quatrième édition du Benelux Online Print Event (#BOPE22) a rassemblé 140 participants venus écouter onze conférenciers belges et étrangers au Zoo d'Anvers. Bernd Zipper, une valeur sûre des BOPE, a ouvert le bal sur la scène du Darwin Hall avec un récapitulatif des évolutions et tendances actuelles dans l'industrie de l'online print. Zipper observe que la crise du papier persistante accélère la transition des imprimeurs traditionnels vers l'imprimerie en ligne.Niek Veraverbeke, conseiller graphique chez Cartim Print, a évoqué le cas de cet " imprimeur des imprimeurs " de Gentbrugge. Avec son équipe de 35 personnes, Cartim sert une clientèle d'autres imprimeurs, de revendeurs et de plates-formes en ligne. Le web-to-print (W2P) représente 80 % de son chiffre d'affaires. L'imprimerie fait tout en interne et privilégie les commandes à haute valeur ajoutée, laquelle dépasse, dit-elle, les 100 000 euros par travailleur. " Ce qui n'a été possible que grâce au passage au W2P et à un degré élevé d'automatisation ", dit Veraverbeke.Juste avant un repas de midi équilibré à la Salle des Marbres, le jeune entrepreneur Ruben Baestaens a fait son pitch sur sa société de Design-as-a-Service, Simba Services. Sa plate-forme connecte les graphistes et les clients à la recherche de designs qualitatifs à prix démocratique. Baestaens ambitionne de déployer son activité DaaS aux Pays-Bas d'ici la fin de l'année.Ruben Baestaens est d'ailleurs l'un des membres du nouveau réseau " Young Professionals in Print " que le VIGC a lancé au #BOPE22. Celui-ci en compte déjà une trentaine. " Nous entendons fédérer les jeunes entrepreneurs, managers et enfants de dirigeants d'une entreprise familiale désireux de la reprendre ", explique Jos Steutelings, directeur général du VIGC. " Nous allons travailler sur les thèmes qu'ils trouvent eux-mêmes importants. Le fait d'impliquer les jeunes dans notre fonctionnement ne peut que rendre nos travaux plus intéressants pour tout le monde. " Les noms de Femke Helon (3Motion), Jesse Marynen (Buroform), Laura Goedertier (Cartim), Andreas Foriers (Creafor), Elisabeth Joos (Group Joos), etc. figurent sur la liste des membres.Dans l'après-midi, nous sommes partis en Amérique latine avec Miki Rubin, cofondateur et CEO d'Imprimu (Panama). Rubin a esquissé le potentiel de croissance de l'imprimé en ligne. Dans des pays tels que le Brésil ou la Colombie, le marché très fragmenté de l'imprimé a crû l'an dernier de 40 %. Le Mexique fait partie des dix plus grands marchés de l'imprimé au monde.Jesse Marynen, Chief Print Officer de l'imprimerie familiale Buroform, à Malines, a présenté un deuxième cas pratique en Belgique. Marynen a lancé la plate-forme web-to-print INKOprint.be en début d'année. Au #BOPE22, il a relaté sa quête - authentique et faite de hauts et de bas - de la plate-forme Web idéale pour l'imprimerie familiale.Avant la pause-café, Martijn ten Pas, propriétaire de DWCPrint (Pays-Bas), Ate Bontjer, du développeur de webshops X-interactive, et Robert Hartman (Dataline), ont expliqué, à la lumière d'un cas pratique, comment les PME (DWCPrint emploie 11 personnes) peuvent rivaliser avec les plus grands acteurs du commerce électronique en s'automatisant.Pour les dernières sessions, deux orateurs internationaux ont encore pris la parole sur l'estrade : Philipp Hofmann, cofondateur de Hoodie Hoo (Allemagne), a présenté la start-up avec laquelle il entend contribuer à rendre l'industrie du textile plus durable. Morten B. Reitoft, le rédacteur en chef danois d'INKISH, s'est quant à lui intéressé aux moteurs de croissance de l'industrie graphique. Le mot de la fin a été à Sabine Demey (BE), Director Flanders Artificial Intelligence Research Program, IMEC, qui a livré un aperçu de la manière dont l'intelligence artificielle peut aider au développement d'une PME. Les petites et moyennes entreprises actives dans le domaine de l'impression y trouveraient surtout des possibilités d'améliorer leur taux de rendement synthétique.Le prochain rendez-vous du VIGC est fixé au jeudi 20 octobre : " Het Congres " se tiendra au complexe Lamot de Malines.Un compte rendu plus large du #BOPE22 paraîtra dans notre édition de septembre de Nouvelles graphiques.