Coberec et Go4Circle, les fédérations belges du secteur de la récupération et de l'économie circulaire, ont tiré la sonnette d'alarme la semaine dernière sur la VRT. Jan Vermoesen, directeur de Coberec, a expliqué dans le journal télévisé que la Belgique produit annuellement environ 1,7 million de tonnes de vieux papier. Grâce au bon fonctionnement des systèmes de collecte, le papier récupéré chez nous est de bonne qualité et il satisfait aux très sévères normes internationales. Les débouchés sont toutefois devenus problématiques, entraînant des baisses de prix ces dernières années de l'ordre de 80 euros la tonne. " Ce qui signifie que les entreprises chargées de la collecte et du traitement des vieux papiers ne sont plus en mesure de payer pour le papier qu'elles collectent. Le prix que les entreprises reçoivent des papeteries est toujours positif, mais il ne suffit plus à couvrir les coûts de collecte, de traitement et de livraison à la papeterie. Il se peut donc que nous devions faire payer un supplément pour le papier collecté. "

Vermoesen, qui avait déjà mis en garde contre cette évolution début 2018, a dit à la VRT que ses espoirs reposaient sur un possible élargissement de la capacité de production papetière en Europe, notamment face à l'augmentation de la demande de carton ondulé : " Nous sommes convaincus que cette capacité viendra, mais cela prendra un certain temps. "

Coberec et Go4Circle, les fédérations belges du secteur de la récupération et de l'économie circulaire, ont tiré la sonnette d'alarme la semaine dernière sur la VRT. Jan Vermoesen, directeur de Coberec, a expliqué dans le journal télévisé que la Belgique produit annuellement environ 1,7 million de tonnes de vieux papier. Grâce au bon fonctionnement des systèmes de collecte, le papier récupéré chez nous est de bonne qualité et il satisfait aux très sévères normes internationales. Les débouchés sont toutefois devenus problématiques, entraînant des baisses de prix ces dernières années de l'ordre de 80 euros la tonne. " Ce qui signifie que les entreprises chargées de la collecte et du traitement des vieux papiers ne sont plus en mesure de payer pour le papier qu'elles collectent. Le prix que les entreprises reçoivent des papeteries est toujours positif, mais il ne suffit plus à couvrir les coûts de collecte, de traitement et de livraison à la papeterie. Il se peut donc que nous devions faire payer un supplément pour le papier collecté. "Vermoesen, qui avait déjà mis en garde contre cette évolution début 2018, a dit à la VRT que ses espoirs reposaient sur un possible élargissement de la capacité de production papetière en Europe, notamment face à l'augmentation de la demande de carton ondulé : " Nous sommes convaincus que cette capacité viendra, mais cela prendra un certain temps. "