Sont concernées au Royaume-Uni, les sociétés commerciales Arjowiggins Fine Papers, Arjowiggins Chartham, Performance Papers, Arjobex et le groupe Wiggins Teape. Arjowiggins Fine Papers a pour actifs Stoneywood Mill, papeterie héritière d'une longue tradition dans l'Aberdeenshire, dans le nord-est de l'Écosse, qui emploie 489 personnes, ainsi qu'un centre de distribution à Basingstoke, avec ses 29 salariés. On cherche des repreneurs pour les entreprises d'Arjowiggins. Stoneywood Mill et une papeterie espagnole sont les sites de production des papiers de création d'Arjowiggins. Ces qualités ont été rassemblées dans la deuxième édition du Paper Book 2018-2021, un échantillonnier présenté l'an dernier.

Les entreprises britanniques font partie de la division Creative Papers de la maison mère française Sequana. La mise à l'abri des créanciers des activités britanniques fait suite au placement en redressement judiciaire d'un certain nombre de filiales françaises d'Arjowiggins par le tribunal de Commerce de Nanterre.

Les administrateurs judiciaires désignés au Royaume-Uni ont déclaré qu'il n'existait pas dans l'immédiat de plan de licenciement auprès de l'une des entreprises britanniques, mais que cette position " ferait l'objet d'une réévaluation ultérieure ".

Et de poursuivre : " La hausse des prix de la pâte et des coûts de l'énergie ont rendu les conditions de marché extrêmement difficiles, et les procédures de redressement judiciaire qui ont été ouvertes en France n'ont pas laissé d'autre choix aux administrateurs que de mettre les entreprises britanniques d'Arjowiggins sous curatelle. "

Le syndicat britannique Union Unite pense que les problèmes sont dus notamment à un ruineux litige juridique opposant la maison mère Sequana à British American Tobacco (BAT).

Précédemment :

Lundi 7 janvier, le groupe papetier français Sequana a demandé l'ouverture d'une procédure de sauvegarde et le placement en redressement judiciaire de certaines unités de sa filiale de fabrication Arjowiggins, après l'échec de la vente de cette division. Suite à cette demande, le tribunal de Commerce de Nanterre a ouvert mardi 8 janvier une procédure de sauvegarde concernant la filiale Arjowiggins et ses entités Arjowiggins Papers et Arjowiggins Creative Papers.

Dans le même temps, le tribunal a ouvert une procédure de redressement judiciaire pour les sociétés Arjowiggins Papiers Couchés, Arjowiggins Le Bourray et Greenfield, et Arjowiggins Rives. Le redressement judiciaire concerne les usines de Bessé-sur-Braye (568 personnes) et Le Bourray (262 personnes) dans la Sarthe, et l'usine de pâte à papier recyclée Greenfield (76 personnes) à Château-Thierry, dans l'Aisne.

Selon le quotidien régional Ouest France, toutes les machines de la papeterie du Bourray ont été arrêtées mercredi 9 janvier par manque de matières premières et d'énergie. Une grande imprimerie belge nous fait savoir que les trois usines françaises sont toujours immobilisées et que le papier n'est plus livré. L'usine de Greenfield, avec ses 150 000 tonnes de production annuelle, est le principal fabricant de pâte à papier recyclée de haute qualité en Europe. Ce volume n'étant plus disponible, le Benelux notamment est sous la menace d'une pénurie de papiers recyclés.

Quelques faits et chiffres encore :

Le Bourray : 100 000 tonnes/an ; types de papier Eural, Kaleido, RePrint, Cyclus, papiers de bureau.

Bessé-sur-Braye : 320 000 tonnes/an ; Cocoon, Circle, Cyclus, famille MCS, couchés de spécialité et papiers laminés.

Stoneywood Mill : 70 000 tonnes/an ; dont les marques Curious, Conqueror, Keaykolour, papiers gaufrés et filigranés.

Sont concernées au Royaume-Uni, les sociétés commerciales Arjowiggins Fine Papers, Arjowiggins Chartham, Performance Papers, Arjobex et le groupe Wiggins Teape. Arjowiggins Fine Papers a pour actifs Stoneywood Mill, papeterie héritière d'une longue tradition dans l'Aberdeenshire, dans le nord-est de l'Écosse, qui emploie 489 personnes, ainsi qu'un centre de distribution à Basingstoke, avec ses 29 salariés. On cherche des repreneurs pour les entreprises d'Arjowiggins. Stoneywood Mill et une papeterie espagnole sont les sites de production des papiers de création d'Arjowiggins. Ces qualités ont été rassemblées dans la deuxième édition du Paper Book 2018-2021, un échantillonnier présenté l'an dernier.Les entreprises britanniques font partie de la division Creative Papers de la maison mère française Sequana. La mise à l'abri des créanciers des activités britanniques fait suite au placement en redressement judiciaire d'un certain nombre de filiales françaises d'Arjowiggins par le tribunal de Commerce de Nanterre.Les administrateurs judiciaires désignés au Royaume-Uni ont déclaré qu'il n'existait pas dans l'immédiat de plan de licenciement auprès de l'une des entreprises britanniques, mais que cette position " ferait l'objet d'une réévaluation ultérieure ".Et de poursuivre : " La hausse des prix de la pâte et des coûts de l'énergie ont rendu les conditions de marché extrêmement difficiles, et les procédures de redressement judiciaire qui ont été ouvertes en France n'ont pas laissé d'autre choix aux administrateurs que de mettre les entreprises britanniques d'Arjowiggins sous curatelle. "Le syndicat britannique Union Unite pense que les problèmes sont dus notamment à un ruineux litige juridique opposant la maison mère Sequana à British American Tobacco (BAT).Lundi 7 janvier, le groupe papetier français Sequana a demandé l'ouverture d'une procédure de sauvegarde et le placement en redressement judiciaire de certaines unités de sa filiale de fabrication Arjowiggins, après l'échec de la vente de cette division. Suite à cette demande, le tribunal de Commerce de Nanterre a ouvert mardi 8 janvier une procédure de sauvegarde concernant la filiale Arjowiggins et ses entités Arjowiggins Papers et Arjowiggins Creative Papers.Dans le même temps, le tribunal a ouvert une procédure de redressement judiciaire pour les sociétés Arjowiggins Papiers Couchés, Arjowiggins Le Bourray et Greenfield, et Arjowiggins Rives. Le redressement judiciaire concerne les usines de Bessé-sur-Braye (568 personnes) et Le Bourray (262 personnes) dans la Sarthe, et l'usine de pâte à papier recyclée Greenfield (76 personnes) à Château-Thierry, dans l'Aisne.Selon le quotidien régional Ouest France, toutes les machines de la papeterie du Bourray ont été arrêtées mercredi 9 janvier par manque de matières premières et d'énergie. Une grande imprimerie belge nous fait savoir que les trois usines françaises sont toujours immobilisées et que le papier n'est plus livré. L'usine de Greenfield, avec ses 150 000 tonnes de production annuelle, est le principal fabricant de pâte à papier recyclée de haute qualité en Europe. Ce volume n'étant plus disponible, le Benelux notamment est sous la menace d'une pénurie de papiers recyclés.Le Bourray : 100 000 tonnes/an ; types de papier Eural, Kaleido, RePrint, Cyclus, papiers de bureau.Bessé-sur-Braye : 320 000 tonnes/an ; Cocoon, Circle, Cyclus, famille MCS, couchés de spécialité et papiers laminés.Stoneywood Mill : 70 000 tonnes/an ; dont les marques Curious, Conqueror, Keaykolour, papiers gaufrés et filigranés.