Tout sur Arjowiggins

Annoncé le 25 septembre dernier, le rachat par la direction (MBO) concerne Arjowiggins Fine Papers et Arjowiggins Chartham. Ce qui permet de sauvegarder 559 emplois répartis sur trois sites du Royaume-Uni.

Les travailleurs des trois papeteries françaises d'Arjowiggins avaient marqué leur accord la semaine dernière avec la nouvelle mouture des plans de reprise de Lessebo. L'avis rendu peu de temps après par le tribunal de commerce a été pour eux une " douche froide " : il manque encore beaucoup de garanties au dossier.

Le 6 mars, les administrateurs judiciaires des papeteries françaises d'Arjowiggins ont obtenu du tribunal qu'il reporte de quinze jours sa décision sur le sort des entreprises. On saura donc cette semaine si l'offre de reprise révisée de Lessobo Paper, la société de l'entrepreneur norvégien Terje Haglund, est jugée suffisante.

Pas même un an après avoir été vendue à un fonds d'investissement suisse, la papeterie Arjowiggins Security, à Jouy-sur-Morin, a été placée en liquidation judiciaire. Les travailleurs de l'usine, qui produit du papier sécurisé pour des documents officiels, en sont à brûler les stocks pour se faire entendre.

Le concordat judiciaire a été accordé le 15 janvier pour les activités britanniques d'Arjowiggins dans le domaine de la pâte et des papiers fins. Le but de cette mesure est de protéger les activités du groupe papetier au Royaume-Uni contre les lourdes conséquences des difficultés actuellement traversées par Arjowiggins et Arjowiggins Graphic en France. Stoneywood Mill, en Écosse, produit la grande majorité de l'assortiment d'Arjowiggins Creative Papers.

A l'issue des audiences qui ont eu lieu le 8 janvier dernier, le tribunal de commerce de Nanterre, près de Paris, a prononcé l'ouverture d'une procédure de sauvegarde d'Arjowiggins, Arjowiggins Papers et d'Arjowiggins Creative Papers. 905 emplois sont concernés.