La pandémie de coronavirus a rendu les conditions de marché difficiles pour les fournisseurs de biens d'investissement. Heidelberg comptabilise 5 000 presses connectées dans le monde, ce qui lui offre une perspective privilégiée sur la crise. Le secteur des étiquettes et emballages reste stable malgré tout. La division Imprimerie commerciale souffre particulièrement mais Heidelberg est revenue au niveau précorona en Chine. Les canards boiteux ne survivront pas et une nouvelle vague de consolidation est à prévoir. La reprise ne sera pas pour tout le monde. Sur le marché graphique commercial, entre 10 et 20 % des entreprises sont condamnées, selon les pays. Le redressement complet du marché est attendu pour 2024, mais Hundsdörfer espère qu'il surviendra plus tôt.

La situation financière d'Heidelberg est plus stable que lors des années antérieures. " Nous serons plus forts qu'avant la crise. Grâce aux mesures de restructuration prises et au réalignement du portefeuille, Heidelberg peut se passer des aides publiques. Nous pouvons sortir de la crise par nous-mêmes. "

Le coeur de métier est l'impression feuille, avec un accent prioritaire sur l'offset, le prépresse, la finition et les services venant ensuite. L'ossature est constituée par la digitalisation des processus et la connectivité entre les machines, lesquelles doivent déboucher sur une capacité de production de bout en bout la plus élevée possible. Pour l'impression numérique à toner, il y a le partenariat avec Ricoh. Le développement de la presse feuille à jet d'encre Primefire a été arrêté parce que le marché n'était pas prêt. Ce qui ne signifie pas que la technologie jet d'encre soit abandonnée. On attend des temps plus mûrs. Le cours de l'action Heidelberg est au plus bas. " Mais les cotations des autres constructeurs graphiques ont aussi baissé dans la même mesure ", a fait remarquer Hundsdörfer. " Notre industrie n'est pas appréciée aujourd'hui à sa juste valeur. L'importance de la digitalisation et du modèle d'abonnement échappe à certains analystes. Le nombre de groupes d'impression diminue peut-être, mais l'automatisation gagne du terrain. La part des modèles d'abonnement sous différentes formes va augmenter. Heidelberg a déjà conclu plus de 350 contrats, représentant 11 % du chiffre d'affaires.

Hundsdörfer s'est dit satisfait de l'évènement virtuel de cinq jours à Wiesloch, qui a permis des centaines de rencontres et discussions à distance avec des clients du monde entier.

La pandémie de coronavirus a rendu les conditions de marché difficiles pour les fournisseurs de biens d'investissement. Heidelberg comptabilise 5 000 presses connectées dans le monde, ce qui lui offre une perspective privilégiée sur la crise. Le secteur des étiquettes et emballages reste stable malgré tout. La division Imprimerie commerciale souffre particulièrement mais Heidelberg est revenue au niveau précorona en Chine. Les canards boiteux ne survivront pas et une nouvelle vague de consolidation est à prévoir. La reprise ne sera pas pour tout le monde. Sur le marché graphique commercial, entre 10 et 20 % des entreprises sont condamnées, selon les pays. Le redressement complet du marché est attendu pour 2024, mais Hundsdörfer espère qu'il surviendra plus tôt.La situation financière d'Heidelberg est plus stable que lors des années antérieures. " Nous serons plus forts qu'avant la crise. Grâce aux mesures de restructuration prises et au réalignement du portefeuille, Heidelberg peut se passer des aides publiques. Nous pouvons sortir de la crise par nous-mêmes. "Le coeur de métier est l'impression feuille, avec un accent prioritaire sur l'offset, le prépresse, la finition et les services venant ensuite. L'ossature est constituée par la digitalisation des processus et la connectivité entre les machines, lesquelles doivent déboucher sur une capacité de production de bout en bout la plus élevée possible. Pour l'impression numérique à toner, il y a le partenariat avec Ricoh. Le développement de la presse feuille à jet d'encre Primefire a été arrêté parce que le marché n'était pas prêt. Ce qui ne signifie pas que la technologie jet d'encre soit abandonnée. On attend des temps plus mûrs. Le cours de l'action Heidelberg est au plus bas. " Mais les cotations des autres constructeurs graphiques ont aussi baissé dans la même mesure ", a fait remarquer Hundsdörfer. " Notre industrie n'est pas appréciée aujourd'hui à sa juste valeur. L'importance de la digitalisation et du modèle d'abonnement échappe à certains analystes. Le nombre de groupes d'impression diminue peut-être, mais l'automatisation gagne du terrain. La part des modèles d'abonnement sous différentes formes va augmenter. Heidelberg a déjà conclu plus de 350 contrats, représentant 11 % du chiffre d'affaires.Hundsdörfer s'est dit satisfait de l'évènement virtuel de cinq jours à Wiesloch, qui a permis des centaines de rencontres et discussions à distance avec des clients du monde entier.