Magazine Emballages et Etiquettes

L'organisateur de l'Empack Malines fait le bilan d'une vingtième édition réussie. Selon Easyfairs, plus de 135 exposants ont pu accueillir un total de 3 000 visiteurs.

Beaucoup d'entreprises en quête de solutions susceptibles de réduire l'empreinte écologique de leurs emballages explorent les possibilités du "refill". L'idée de re-remplir des emballages une fois ceux-ci vidés de leur contenu est une piste parsemée d'embûches, mais qui offre des perspectives intéressantes pour certains produits.

Lors d'une soirée de gala le jeudi 9 novembre, l'hôtel Hilton logé au coeur d'Anvers a accueilli la cérémonie de remise des cinquièmes EFTA Benelux Flexo Awards. Felco y a décroché le prix "best in show" avec son impression d'un suremballage de Leffe 20 x 33 cl sur testliner. L'entreprise l'a également emporté dans la catégorie "Papier, très grande laize".

Quelles sont les possibilités, infaisabilités et opportunités des plastiques monomatériaux à couche barrière pour les emballages alimentaires? Les propriétés barrières des monomatériaux sont-elles toujours suffisantes dès lors qu'il s'agit d'emballer des aliments? Sont-elles d'ailleurs nécessaires? Et dans l'affirmative, n'est-il pas préférable dans certains cas d'opter pour un complexe mixte pour éviter une altération trop rapide du produit et prévenir le gaspillage de nourriture?

La marque de cosmétiques italienne Davines veille à employer les ingrédients les plus durables possibles pour ses produits de beauté. Idem pour leurs emballages. Davines mise notamment sur des récipients rechargeables à destination de ses clients professionnels: les salons de coiffure et les instituts d'esthétique. Une formule tout à fait gérable sur le plan de la distribution, puisqu'il s'agit essentiellement de recommandes.

Le développement durable a longtemps été marginal dans l'industrie de l'emballage. Une problématique plutôt pour les mordus du climat, mais par ailleurs surtout fort chère et difficilement compatible avec une production en vrac. Le Pacte vert pour l'Europe (Green Deal) et ses réglementations annexes à l'échelon européen poussent toutefois le secteur à amorcer un véritable changement. Dixit Peter Stael, d'Across.

L'annonce d'un train privatisé Paris-Monaco avant l'été avait donné le ton. Il permettait aux exposants, visiteurs et journalistes de se rendre à Luxe Pack en 4 h, sans griller leur empreinte carbone. Une belle expérience qui témoignait dès la montée à bord de la place majeure de la durabilité et de l'écologie dans ce salon incontournable de l'emballage de luxe. De fait, la grande majorité des solutions présentées étaient axées matériaux et solutions pour faire entrer les emballages de parfums et cosmétiques dans l'économie circulaire. Voici quelques pépites du salon.

Les pots de yaourt et les barquettes en frigolite ayant contenu de la viande ou du poisson pourront être traités à partir de la mi-2024 dans une nouvelle usine de recyclage chimique en cours de construction dans le port d'Anvers. Cette première européenne va permettre de transformer le polystyrène (PS) et le polystyrène extrudé (XPS) du sac bleu en matières secondaires destinées à la fabrication de nouveaux emballages - également pour des aliments.

À l'Interpack du mois de mai, Opem a présenté l'Argo 200: une machine qui conditionne le café Nespresso dans des dosettes en papier haute barrière. Composées de 95% de papier pour 5% de plastique, ces dernières sont à la fois compostables et recyclables, assure le constructeur.

Van Genechten est le seul fournisseur d'emballages belge à avoir été primé au dernier European Carton Excellence Award organisé par Pro Carton et ECMA. Et ce pour la boîte Ecoclic imaginée pour les capsules de lessive Ariel, de Procter & Gamble. Le confiseur de Breda Perfetti van Melle a quant à lui décroché deux distinctions avec son emballage de chewing-gums: le prix du développement durable et celui du public.